Ancienne boursière du programme Mandela Washington Fellowship, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, a partagé sa vision sur la promotion des femmes dans les domaines Science-technologie-ingénierie-mathématiques (Stim ou Stem) avec Brian W. Shukan, ambassadeur des États-Unis près le Bénin. En marge de cette visite, elle a échangé avec les alumni du programme Young African Leaders Initiative (Yali) ainsi que les étudiants d’Africa Design School et d’Epitech Bénin sur l’accès des femmes au numérique.
Avec la ferme conviction que le numérique joue un rôle de premier plan dans l’émancipation des femmes, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, n’a ménagé aucun effort pour partager son expérience dans le secteur avec Brian W. Shukan, ambassadeur des États-Unis près le Bénin.
Après cette rencontre avec le diplomate américain, elle a échangé également avec les alumni du programme Young African Leaders Initiative (Yali) ainsi que les étudiants d’Africa Design School et d’Epitech Bénin sur la thématique de l’accès des femmes au numérique. Pour elle, que ce soit en inclusion financière, santé sexuelle et reproductive, commerce et autres, le numérique apporte beaucoup aux femmes. A l’en croire, le gouvernement de la République du Bénin accorde une place importante à l’inclusion numérique des femmes. Plusieurs programmes et projets ont été mis en œuvre dans ce sens : le microcrédit Alafia dont la digitalisation permet aujourd’hui d’impacter plus de femmes au sein de leurs communautés, « Amazones du Digital » qui outille chaque année les femmes entrepreneures dans le numérique, le programme LeARN qui permet entre autres à des femmes issues de formations diverses de bénéficier d’une formation pointue dans un métier du numérique pour favoriser leur reconversion professionnelle,etc. « De même, sur le plan international comme à l’échelle nationale, plusieurs initiatives sont prises afin d’accroître l’intérêt des femmes et des jeunes filles pour les secteurs de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques », indique-t-elle sur son compte LinkedIn. C’est le lieu pour elle de rassurer les étu-diantes que de nombreux efforts sont faits pour réduire la fracture numérique, même si l’écart entre les genres dans l’accès à la technologie est encore grand. « Nous avons donc tous un rôle à jouer pour créer un environnement où les femmes peuvent bénéficier équitablement des services du numérique mais aussi réussir dans le secteur », conclut-elle.