Le politiste Jocelyn Mahama Nenéhidini était le 10ème invité de l’émission « Version originale » de la télévision Tvc Bénin et de Radio Carrefour ce dimanche 16 octobre 2022. Ancien directeur commercial de la Société nationale pour la promotion agricole « Sonapra » et membre du bureau politique de l’Union progressiste le Renouveau, il a au cours de l’émission « Version Originale » exposé les positions de son parti sur les grands sujets de l’actualité hebdomadaire. « Retrait du droit de grève aux secteurs aéroportuaires et hydrocarbures
Depuis l’arrivée du gouvernement de la Rupture, le droit de grève a été retiré aux travailleurs. Le cas, le plus récent est celui des secteurs portuaires, aéroportuaires, de l’eau et des hydrocarbures. « En réalité qu’on soit en grève n’est pas une mauvaise chose », a dit Mahama Nénéhidini. La grève selon lui, est un droit qui a été accordé aux travailleurs mais à partir d’un certain moment, il faut pouvoir évaluer et prendre des décisions salutaires. La loi quant à elle, n’est pas un décoratif, c’est pour régler des problèmes selon le politiste. Pour lui, avant d’enclencher une grève, les grévistes doivent mesurer les conséquences sur les populations en général. « En faisant la grève à Cotonou de quoi je prive le paysan qui est à Tanguiéta et qui est menacé par les terroristes parce qu’il est à la frontière et qui doit être le premier à être protégé ? ». Parce que je dois jouir de mon droit que j’en jouisse au point qu’il n’y ait pas du carburant dans les stations ? La police n’a –t-il pas besoin de carburant pour appréhender des malfrats dans toutes les situations possibles ? voilà des situations posées par l’invité de l’émission « Version originale ». En réalité la grève est un droit selon lui. Il est excessif de penser que l’Up le Renouveau voudrait promouvoir une société sans grève . Le gouvernement doit apprécier ce qui est nécessaire d’observer pour que l’intérêt général soit sauvegardé. « Rien n’arrive au hasard. Il y a eu de grève. C’est après avoir fait le point de ces grèves que le gouvernement a pris cette décision », a dit le natif de Tanguiéta. Il faudra faire sorte que la grève ne soit pas l’unique solution. Il faudrait que le gouvernement soit ouvert à des mécanismes qui permettent de trouver des solutions aux problèmes des travailleurs.