Le réchauffement climatique n’est plus une problématique à projeter dans le futur. Selon de nombreux experts, l’humanité doit dès à présent mettre en place des stratégies innovantes pour limiter les impacts très néfastes du réchauffement climatique. Actuellement, tous les voyants sont au rouge. La biodiversité, l’environnement, les océans sont en dangers. Les scientifiques ne font que tirer la sonnette d’alarme et ils viennent de publier une étude assez alarmante. En effet, ce jeudi 23 mars, des chercheurs internationaux ont indiqué dans un rapport qu’une bactérie mangeuse de chair est entrain de proliférer aux USA.
Le micro-organisme en question est le Vibrio vulnificus qui est particulièrement très actif dans les eaux côtières chaudes des États-Unis. À cause de la hausse générale des températures des eaux, enregistrée ces dernières années, le Vibrio vulnificus a trouvé un terreau adéquat pour son développement. Plus la température des océans augmente, plus cette bactérie mangeuse de chair se développe dans un rayon plus grand. Selon les scientifiques, le pays qui va souffrir le plus de la prolifération de cette bactérie, ce sont les USA.
D’après les médias locaux, des américains ont déjà été infectés par le Vibrio vulnificus et ils en ont payé le prix fort. En effet, dans certains cas, lorsque la bactérie pénètre dans votre organisme, l’amputation devient la seule alternative pour votre survie. Les scientifiques recommandent fortement aux baigneurs du littoral américain de ne pas aller dans l’eau lorsqu’ils présentent des plaies à certains endroits du corps. Malheur à ceux qui prennent le risque, car la bactérie aura facilement de la chair à sa disposition.
Au vu de la hausse croissante de la température des Océans, le Vibrio vulnificus risque de devenir la prochaine terreur des mers dans les années à venir. “Les relations entre l’environnement et les agents de maladie sont complexes. Il est important d’être conscient que le monde change et de comment ces changements créent des risques pour notre santé” dira un des scientifiques qui a participé à l’étude.