Dakar abrite depuis ce lundi un atelier de 3 jours sur l’opérationnalisation d’un vaccin contre le paludisme en Afrique de l’Ouest. Une rencontre qui réunit plusieurs experts de différentes nationalités pour un partage d’expérience et de bonnes pratiques. Il s’agit surtout de tester une nouvelle thérapie dans le cadre de la lutte contre le paludisme qui constitue le premier fléau en Afrique subsaharienne. Selon l’OMS, l’Afrique à elle seule concentre prés 234 millions de cas de paludisme estimés et 593 milles décès associés en 2021.
Ainsi elle concentre environ 95% des cas et 96% des décès au niveau mondial selon les données de l’organisation mondiale de la santé. Les résultats de ce programme pilote de ce vaccin antipaludique confirment que ce dernier est sûr et qu’il réduit le paludisme infantile, les hospitalisations et les décès. Ce vaccin a été développé par une équipe de l’université Iba Nder Thiam de Thiés et de ses partenaires techniques et financiers déclare le recteur de ladite université qui fait de la recherche son cheval de bataille.
« Jusqu’ici on utilise des médicaments à savoir la chimio-prévention qui se fait et il s’agit maintenant de marquer une rupture avec l’invention de ce vaccin » soutient le professeur Ramatoulaye Mbengue Ndiaye recteur. Ainsi pour les pays ayant des zones de transmission saisonnière, l’OMS recommande la prise de 5 doses qui sont nécessaires. A ce jour 27 pays ont manifesté leur intérêt pour la mise à l’échelle de ce vaccin dans le cadre de leur stratégies nationales de lutte contre le paludisme.