La Maison-Blanche traverse un moment assez délicat. Divers médias américains ont indiqué Le président américain Donald Trump a pris la décision de se séparer de son conseiller à la sécurité nationale, Michael Waltz. Toujours selon les médias locaux, la mesure a pris effet ce jeudi 1ᵉʳ avril. Sur la sellette après des révélations compromettantes sur la gestion d’informations sensibles liées à une opération militaire au Yémen, Michael Waltz part à un moment où les défis géopolitiques et sécuritaires sont importants.
Tout a basculé lorsque la presse américaine a levé le voile sur un groupe de discussion privé, créé par Waltz en mars, sur l’application Signal. Dans ce forum numérique, pourtant non sécurisé, étaient échangés des détails cruciaux sur une frappe imminente contre les Houthis du Yémen : date, horaires, type d’armement. Une imprudence majeure à ce niveau de responsabilité.
Le scandale a suscité des remous au sein de la garde rapprochée du milliardaire. Si Waltz n’a pas contesté les faits, il a tenté de minimiser leur gravité, arguant que l’échange était destiné à « fluidifier la coordination entre équipes restreintes ». Mais l’argument n’a pas pesé bien lourd face aux impératifs de sécurité nationale. Pour Donald Trump, la ligne rouge a sans doute été franchie.
En tant que commandant en chef, il ne pouvait tolérer qu’un haut responsable traite des informations classifiées sur une messagerie cryptée mais non homologuée pour un tel usage. La Maison-Blanche n’a pas encore officiellement nommé de remplaçant, mais plusieurs noms circulent déjà dans les cercles proches du pouvoir.