Le 21 avril 2025, le monde catholique a été frappé par la perte du pape François, décédé à 88 ans après avoir marqué l’histoire par son pontificat long de presque dix ans. En réponse à ce vide spirituel, une élection papale a eu lieu, donnant naissance à un nouveau pontife, Robert Francis Prevost, un Américain de 69 ans, qui a pris le nom de Léon XIV. Cet événement historique, qui a vu pour la première fois un pape américain accéder au Saint-Siège, a suscité une vive émotion parmi les fidèles du monde entier. En ce 9 mai 2025, Léon XIV a célébré sa première messe en tant que chef de l’Église catholique, une occasion marquante qui a renforcé l’importance de son rôle à la tête de l’institution mondiale.
C’est dans la chapelle Sixtine, un lieu hautement symbolique, que le nouveau pape a célébré sa première messe privée, accompagnée des cardinaux. Les images, largement diffusées par le Vatican, ont montré Léon XIV prenant la parole pour prononcer sa première homélie, un moment attendu avec une grande ferveur par les catholiques du monde entier. Ce geste spirituel s’inscrit dans une série de rendez-vous cruciaux pour le pape, dont les paroles et actions seront scrutées de près par ses fidèles et le monde.
Le pape Léon XIV a fait sa première apparition publique le jour précédent, saluant une foule en liesse sur la place Saint-Pierre. Ses premiers mots en tant que souverain pontife furent empreints de gratitude et de respect envers son prédécesseur, le pape François, soulignant l’importance de l’héritage qu’il laisse derrière lui. Ces quelques mots, prononcés avec un accent américain, ont été accueillis par une explosion d’applaudissements, la place Saint-Pierre étant envahie par plus de 100 000 personnes. La fumée blanche, signalant l’élection du pape, s’est élevée du toit de la chapelle Sixtine, tandis que les cloches résonnaient pour annoncer le début d’un nouveau chapitre pour l’Église catholique.
Des personnalités politiques du monde entier ont salué cette élection historique. Le président américain Donald Trump a exprimé sa joie, qualifiant cet événement d’un « grand honneur » pour les États-Unis, tandis que le président français Emmanuel Macron a souligné l’importance d’un pontificat « porteur de paix et d’espérance« . D’autres dirigeants, comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont exprimé leur espoir que le Vatican continuerait de soutenir Kiev dans sa lutte. Le président russe Vladimir Poutine a, quant à lui, évoqué la perspective d’une coopération constructive entre la Russie et le Vatican, soulignant le rôle diplomatique important que pourrait jouer le pape Léon XIV.
L’élection du pape Léon XIV est donc un événement charnière, tant sur le plan religieux que diplomatique. Le monde catholique attend avec impatience les orientations spirituelles et politiques que le nouveau souverain pontife prendra pour l’Église, alors qu’il débute son pontificat avec détermination et douceur.
Léon XIV alerte sur la perte de foi
Dans sa première homélie en tant que pape, Léon XIV a abordé des sujets d’une grande importance spirituelle et sociale. Au cours de cette prédication de dix minutes, le souverain pontife a exprimé sa profonde inquiétude face au recul de la foi chrétienne, qu’il a vu éclipsée par des valeurs matérielles et éphémères telles que l’argent, le pouvoir, et le plaisir. Il a déploré que de nombreuses personnes considèrent aujourd’hui la foi chrétienne comme une croyance absurde, réservée à ceux qu’elles perçoivent comme faibles ou peu intelligents. Cette situation, selon lui, témoigne de l’érosion de la spiritualité au profit d’autres formes de certitudes, telles que la technologie et la quête du succès personnel.
Le pape Léon XIV a aussi pris le temps de rappeler l’enseignement de son prédécesseur, le pape François, soulignant l’importance de témoigner d’une foi joyeuse et active en Jésus Sauveur. Pour lui, la mission chrétienne est plus urgente que jamais. Il a ainsi mis en lumière les conséquences tragiques du manque de foi, telles que la perte de sens de la vie, la dégradation de la dignité humaine, et la crise qui touche les familles et les sociétés modernes. Léon XIV a souligné que ces blessures sociales sont d’autant plus difficiles à guérir sans un retour à des valeurs spirituelles profondes, et a appelé à une prise de conscience collective sur ces enjeux. Sa prédication, d’abord prononcée en anglais, sa langue maternelle, puis en italien, a renforcé son message universel, en tant que leader spirituel d’une Église mondiale.