Le Centre d’études et de recherche sur l’administration et les finances (Ceraf) sis à l’Ecole nationale d’administration (Ena) a ouvert au public sa salle de documentation hier mardi 31 janvier. D’une capacité de 25 mille livres, cette salle a vocation à être une référence, un véritable vivier d’ouvrages sur les finances publiques et un carrefour scientifique.
Dédié à la recherche et à la production scientifiques, le Centre d’études et de recherche sur l’administration et les finances dispose désormais d’une salle de lecture et d’une bibliothèque d’une capacité de 250 mille livres… », a annoncé Dr Wehelmine Aguemon, directrice adjointe du Ceraf, à l’entame de la cérémonie officielle d’ouverture de ladite bibliothèque au public, en présence de plusieurs autorités, doyens de facultés et membres du corps enseignant.
La matière première de cette nouvelle bibliothèque dénommée « Salle de lecture Professeur Michel Bouvier », ce sont les finances publiques dans toutes leurs dimensions. « Nous avons actuellement dans nos rayons environ 3 mille livres pour une capacité d’accueil de 25 mille ouvrages soit 12 %. Il y a encore de la place », précise la directrice adjointe du Céraf. A l’en croire, inaugurer cette salle de lecture et cette bibliothèque, c’est rappeler l’importance des productions universitaires pour la prise de décisions rationnelles par les pouvoirs publics. La salle de lecture du Ceraf est consacrée exclusivement aux finances publiques. Tous les ouvrages, manuels et autres documents sont rattachés à cette thématique. Les ouvrages sont consultés sur place et il n’est pas possible d’effectuer des prêts de livres. En outre, la salle offre la possibilité d’accéder aux revues numériques auxquelles le centre s’est abonné. C’est un lieu de rencontre entre universitaires et chercheurs, un carrefour scientifique.
Présent à l’ouverture de la salle au public, Yaovi Batchassi, représentant résident de l’Uemoa à Cotonou, a salué cette initiative du Ceraf. « L’Uemoa produit beaucoup de textes en matière de finances publiques et un centre comme le Ceraf est très utile pour nous », a-t-il soutenu avant d’exprimer le souhait de voir cette bibliothèque se positionner comme une référence en matière de finances publiques. Mais le Ceraf est conscient du défi à relever pour être une référence. « Nous savons bien qu’il ne suffit pas d’ouvrir les portes d’une bibliothèque pour voir les choses changer. Cela nécessite une mobilisation collective admirable, une fréquentation active et un renforcement constant des équipements… », fait observer Dr Wehelmine Aguemon. Elle a d’ailleurs exprimé la gratitude du Ceraf à l’égard de tous les donateurs qui ont contribué à la concrétisation de ce projet. Elle évoque le ministère de l’Economie et des Finances, les éditions L’Harmattan de Dakar et la Fondation internationale pour le développement des finances publiques, qui ont équipé la bibliothèque. Professeur Nicaise Mèdé, directeur du Ceraf, assure que d’ici un an, avec les négociations en cours, les rayons de la « Salle de lecture Professeur Michel Bouvier » seront remplis d’ouvrages neufs et d’actualité.