Manifestation pro-palestinienne, à Rabat, le 15 octobre 2023. © Abu Adem Muhammed / Anadolu via AFP
Publié le 23 octobre 2023
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« Tous les grands événements et personnages de l’histoire du monde se produisent pour ainsi dire deux fois… La première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide », estimait Karl Marx. Un constat qui sied en tout point au Parti de la justice et du développement (PJD) – la principale formation islamiste marocaine – dirigé par le tonitruant Abdelilah Benkirane, chef de l’exécutif de 2011 à 2017.
Depuis son échec cuisant lors des élections législatives de septembre 2022, le Parti de la Lampe lutte pour sa survie. Survie financière, d’abord, car le PJD s’est appauvri. Les subventions publiques sont allouées en fonction des résultats électoraux. Or ces derniers sont mauvais. Et les cotisations des parlementaires (seulement au nombre de 13) se sont drastiquement asséchées.