Nul n’est prophète chez soi dit-on. C’est ce qui illustre parfaitement cette nomination du journaliste et consultant sportif José Mathias Combou comme membre de la direction exécutive chargé de l’organisation sur le plan mondial. Cette nomination lui a été notifiée seulement mercredi dernier par la Fédération internationale de Maracana Associations (FIMAA)
Le président Charlemagne Bleu vient de reconnaître les mérites d’un amoureux du Maracana. L’un des précurseurs de ce sport au Bénin. Désormais, l’homme qu’on ne présente plus dans le journalisme sportif au Bénin, professeur des Lettres de fonction, Mathias Combou est l’organisateur en chef de cette structure sur le plan planétaire. Quelle responsabilité ! Il est responsable de la gestion logistique et opérationnelle veillant à la bonne coordination des évènements. Entre autres la coordination des tâches logistiques, la gestion des ressources humaines etc.
Ancien SG de la Fédération béninoise de Maracana (FEBEMA), il prend fonction à compter de la date de la signature de cet important courrier. Il y sera pour deux ans renouvelables. Alors qu’il est vomi chez lui pour avoir dit non à la mauvaise gestion de la fédération, Combou a été écarté de la gestion de sa Fédération sans raison valable. Ainsi il est resté calme et serein. Comme aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années, voilà une autre ascension fulgurante et surtout preuve du savoir-faire et de la confiance que le président de la FIMAA a placée en lui. La pierre rejetée est devenue la principale des pierres. Ses détracteurs sont contraints de travailler avec lui malgré eux. Telle que la situation se présente désormais, il peut contrôler les activités de toutes les fédérations nationales et imposer des normes de recevabilité sinon il peut demander de réorienter les compétitions. Même ici au Bénin, les responsables fédéraux devront prendre conseils chez lui et faire profil bas. Il devient l’un des hommes les plus influents du maracana dans le monde. Partout où il y a une organisation liée à cette discipline, il aura son mot à dire. Surtout quand il s’agira de la FIMAA, il sera appelé à aller dans le pays d’accueil pour mettre toute la logique en place et suivre les différentes étapes de l’organisation. Il est tenu de rester après la compétition pour s’assurer que tout s’est bien passé et que les prestataires sont satisfaits. Ayant été secrétaire général de la FEBEMA pendant plus de dix ans, il ne sera pas dépaysé dans cette nouvelle fonction. Bon vent à lui pour hisser loin le nom du Bénin sur le plan diplomatique.