En France et partout dans le monde, la condamnation, lundi 31 mars 2025, de Marine Le Pen par le tribunal de Paris à 4 ans de prison dont 2 fermes, aménagés sous bracelet et 5 ans d’inéligibilité, suscite de nombreuses réactions. La dernière en date est celle du président américain Donald Trump.
Jeudi 3 avril 2025, le président américain a appelé, à la « libération » de la dirigeante d’extrême droite en jugeant que sa condamnation à une peine d’inéligibilité visait à l’empêcher de remporter l’élection présidentielle française prévue pour 2027.
Donald Trump soutient que la condamnation de la Cheffe de file des députés du Rassemblement National (RN), constituait une « chasse aux sorcières ».
« Je ne connais pas Marine Le Pen, mais je suis sensible au fait qu’elle travaille dur depuis tant d’années », a posté, dans la nuit, le locataire de la Maison-Blanche sur son réseau Truth Social.
« Elle a essuyé des échecs, mais elle a continué, et, maintenant, juste avant ce qui serait une Grande Victoire, ils s’en prennent à elle sur une accusation mineure dont elle ne savait probablement rien, cela ressemble pour moi à une erreur comptable », a poursuivi, Trump qui ajoute : « C’est tellement mauvais pour la France et pour le Grand Peuple de France. (…) LIBÉREZ MARINE LE PEN ! ».
Tout comme Donald Trump, de nombreux dirigeants étrangers ont également réagi ces derniers jours, jugeant cette condamnation de Le Pen comme « une instrumentalisation de la justice contre des opposants politiques ».
En France, Marine Le Pen est reconnue coupable d’avoir joué un rôle central dans le détournement des fonds versés par l’Union européenne (UE) au profit de son parti, entre 2004 et 2016. Le lundi 31 mars dernier, elle a été condamnée, à une peine de prison de quatre ans (deux avec sursis et deux sous bracelet électronique), assortie de cinq ans d’inéligibilité immédiate.
Mais depuis, la cheffe de file d’extrême droite dénonce une « décision politique » et estime, que « l’État de droit a été totalement violé ». Elle a également confirmé faire appel et demande à la justice de se « hâter » pour que cet appel ait lieu avant la présidentielle 2027.