Publié le 30 avril 2025
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Moins de deux ans après le coup d’État qui a porté le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema au pouvoir, la transition politique au Gabon a été jugée « globalement réussie » par l’Union africaine (UA).
Selon un communiqué publié sur X ce mercredi 30 avril, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a donc décidé « de lever immédiatement les sanctions imposées au Gabon », lesquelles avaient été instaurées au moment du putsch, en août 2023. Le Gabon peut ainsi reprendre « immédiatement sa participation aux activités », est-il encore précisé.
At today’s AUPSC Mtg on the political transition #Gabon 🇬🇦 Council reviewed the processes & found them to be generally successful & accordingly decided to lift w/ immediate,sanctions imposed on Gabon & welcomed her to immediately resume her participation in the activities..1/2 pic.twitter.com/aDVfRZHSqE
— African Union Political Affairs Peace and Security (@AUC_PAPS) April 30, 2025
Tout comme d’autres pays du continent qui ont connu des coups d’État militaires ces dernières années, par exemple le Mali, le Burkina Faso ou la Guinée, Libreville avait été suspendu de l’UA en raison de l’arrivée des militaires au pouvoir, et n’avait notamment pas pu participer à l’élection en février du nouveau président de sa Commission, Mahamoud Ali Youssouf.
L’investiture d’Oligui Nguema aura lieu le 3 mai
Une quinzaine de chefs d’État africains sont attendus à l’investiture du nouveau président gabonais, le 3 mai, au stade d’Angondjé, à Libreville. Du public a donc été convié, contrairement aux investitures de ses prédécesseurs.
Seront notamment présents le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Rwandais Paul Kagame et le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ou encore la Banque africaine de développement (BAD) ont également prévu d’envoyer des représentants.
Selon la nouvelle Constitution, le président élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d’un poste de vice-président. D’après les informations de Jeune Afrique, le nouveau gouvernement devrait être dévoilé dès le lendemain, le 4 mai, et voir des changements majeurs.
(Avec AFP)