Lorsqu’il a été choisi par le capitaine Ibrahim Traoré dit « IB » pour diriger le gouvernement, l’avocat Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla dirigeait le Centre de recherches internationales et stratégiques. Habitué des plateaux de télévision, il dénonçait les faiblesses du régime de Roch Marc Christian Kaboré, puis les dérives de la transition sous le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, renversé par IB lors du coup d’État du 30 septembre.
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Ce polémiste populaire, réputé pour son franc-parler et ses positions iconoclastes, doit désormais composer avec les critiques de plus en plus insistantes. Décrit comme un novice en politique et peu familier des rouages de l’administration, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla tranche avec ses prédécesseurs, comme le technocrate Christophe Dabiré.