La Cour Constitutionnelle a rendu sa décision ce jeudi 17 novembre 2022, sur le recours de Les Démocrates. Les sages ont donné raison au parti de Éric Houndété. Ils ont demandé à la Commission Électorale Nationale Autonome CENA de prendre en compte la nouvelle liste déposée par la formation politique sans les candidats n’ayant pas obtenu le quitus fiscal. Y a-t-il eu de négociations pour qu’on en arrive là ?
La question est sur certaines lèvres. Pour l’opposant “Résistant “, Candide Azannaï, il aurait eu de compromis. Entré en dissidence avec ses pairs de l’opposition l’ancien ministre ne rate plus les dirigeants du parti lors de ses sorties.
Pourtant, après le délibéré de la haute juridiction, Alassane Tigri, un responsable du parti, Les Démocrates a confié que le “droit a été dit” et ” était du côté des plus faibles”. Il a ajouté que plus rien ne peut les empêcher de participer aux législatives. “Le parti Les Démocrates est fondé désormais à aller aux législatives du 08 janvier 2023”, a-t-il déclaré. Sa confiance est sûrement basée sur la réponse de la CENA qui a noté dans ses observations au parti, que seuls les quatre quitus fiscaux manquants, invalidaient son dossier. En outre, à part les observations plus haut évoquees, Alassane Tigri affirme au micro de Frissons Radio “qu’il ne peut pas confirmer qu’il y a eu de négociations”.
Pour le politologue Expédit Ologou, il est fort possible que le rapprochement entre le président d’honneur du parti, Boni Yayi ancien président et Patrice Talon soit le déclencheur d’une décision qui participerait à apaiser les cœurs.
L’avocat de Les Démocrates, Me Yaya Pognon, lui parlera ” d’un ensemble d’éléments, surtout de circonstances qui ont dû déterminer la Cour”. “Je ne suis pas certain que ce soient seulement nos observations qui aient déterminé la Cour”, a-t-il dit. Si Éric Houndété et les siens obtiennent le récépissé définitif probablement ce samedi, ils pourront participer à la compétition électorale et aller à l’hémicycle. Si et seulement s’ils parviennent à obtenir les 10% exigés par le code électoral.