Loin de paraître pour quelqu’un de mal intentionné le première ministre du mali par intérim avec tout le titre en minuscule est passé pour un véritable profane de la Diplomatie pendant son allocution à la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Je ferai fi pour ma part des propos en rapport aux Présidents Ouattara et Embalo pour lesquels j’ai un profond respect et les autres propos à la limite ubuesques et m’attarder sur le cas du Président Bazoum pour qui j’ai une admiration et une sympathie pour son franc parlé. A cet effet, je voudrais humblement demander au Colonel Maiga de se référer au Dictionnaire Larousse à fin de cerner étymologiquement le mot « étranger ». Il se fera alors une idée de sa gaffe. Mais bon venant d’un militaire qui a occulté la notion élémentaire du contrôle de soi, un élément clé du comportement des « hommes en uniforme », cela ne surprend guère.
Qui plus est lorsque le Colonel Maiga « taxe » le Président Bazoum « d’étranger » a-t-il les preuves de ce qu’il avance et pourra-t-il se dédouaner devant les juridictions contre une plainte pour diffamation à l’endroit d’une personnalité qui se trouve être le numéro 1 des citoyens du Pays pour lequel Abdoulaye Maiga tente honteusement de denier le titre à son Premier Magistrat. Pour rafraîchir la mémoire à notre frère Maiga, je cite » un citoyen est une personne considérée du point de vue de ses droits politiques ». On peut bien évidemment élargir la définition en y insérant les droits civiques. En conséquence de quoi le Colonel Maiga devrait déjà contester en tant qu’étranger non établi les élections qui ont consacré son Excellence Bazoum Président de la République du Niger. Et comme le ridicule ne tue pas, je pense qu’il faut laisser l’officier Maiga dans ses errements le temps qu’il comprenne que le vivre ensemble est plus que jamais d’actualités et qu’il revienne à de meilleurs sentiments.
Vive les Relations séculaires Nigero-Maliennes et
compassion au pauvre Colonel.
La République continue.
Achap DAN BABA