Reçu sur une radio de la place, l’ancien bâtonnier Jacques Migan s’est prononcé sur les rencontres du Président Patrice Talon respectivement avec ses prédécesseurs Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi. Il pense que cette initiative du Chef de l’État est appréciable et salutaire.
C’est une bonne chose que les Présidents Patrice Talon et Boni Yayi soient ensembles désormais après des moments de séparation. C’est l’analyse que fait l’ancien bâtonnier Jacques Migan de la rencontre entre les deux personnalités. Car pour lui, “L’allié de Patrice Talon pour réussir sa mission, c’est Boni Yayi parce qu’il a besoin de lui, c’est un homme qui a de l’expérience. Il a été aux responsabilités pendant 10 ans. Les deux étaient ensemble au départ et pour des questions que nous connaissons, il y a eu une séparation à un temps, c’est possible. Ça arrive toujours entre deux amis, entre deux frères, mais nous devons applaudir aujourd’hui de les voir encore ensemble”. Il a expliqué que les deux Chefs d’État ont besoin l’un de l’autre pour l’intérêt suprême du pays. Selon lui, ” C’est en somme un exemple de vivre ensemble”.
En ce qui concerne le cas de l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, le membre du parti Bloc Républicain applaudit puisque pour lui, l’ancien Maire de Cotonou est un expérimenté. Et donc l’actuel locataire de la Marina aura besoin de lui .”J’applaudis même cette rencontre entre le président Patrice Talon et le président Soglo parce que Soglo, nous avons besoin de son expérience, c’est un homme très expérimenté. Quand vous l’écoutez, vous avez du plaisir à l’écouter. Il est dense et je sais qu’il a beaucoup à apporter à notre pays, au président Patrice Talon” a indiqué l’avocat, selon LNT. Sur un possible retour de Léhady Soglo au bercail, Jacques Migan soutient que ce n’est pas exclut que l’ancien Président aborde cette question au cours de son tête-à-tête avec Patrice Talon.
Il pense qu’on ne peut pas interdire à un père d’aller au secours à son fils à tout moment que l’occasion se présente à lui. ” C’est son fils. Maintenant on peut dire que s’il se confirme qu’il souhaite un jour le retour de son fils, c’est une question qui ne me concerne pas, qui ne nous concerne pas puisque nous sommes dans un Etat de droit. Un état de droit suppose que les institutions existent, se respectent…Si la justice est passée par là, laissons la justice jouer son rôle” a déclaré Jacques Migan qui assure qu’il y’a néanmoins une possibilité pour le président Patrice Talon de faciliter le retour de Léhady Soglo au pays. Il parle par exemple de la grâce présidentielle.