Le Rwanda et la RDC ont convenu de « créer un avant-projet d’accord de paix » d’ici le 2 mai dans une déclaration signée aux côtés du secrétaire d’État américain Marco Rubio par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Olivier Nduhungirehe (à droite) et Thérèse Kayikwamba Wagner (à gauche), le 25 avril 2025 à Washington. © Jim WATSON / AFP
Publié le 26 avril 2025
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Le Rwanda et la RDC ont convenu de « créer un avant-projet d’accord de paix » d’ici le 2 mai dans une déclaration signée aux côtés du secrétaire d’État américain Marco Rubio par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Olivier Nduhungirehe et Thérèse Kayikwamba Wagner.
Dans une annonce surprise mercredi, le gouvernement congolais et le M23, qui mènent des pourparlers au Qatar, ont publié pour la première fois une déclaration conjointe dans laquelle ils disent vouloir « œuvrer à la conclusion d’une trêve ».
La déclaration précise que le Rwanda et la RDC reconnaissent « la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’autre et s’engagent sur une voie permettant de régler leurs différends grâce à des moyens pacifiques, ancrés dans la diplomatie et la négociation plutôt que par un recours à la force ou à des discours hostiles ».
Le M23 implicitement évoqué
Sans nommer le M23 explicitement, les deux pays reconnaissent les préoccupations de l’autre et ajoutent qu’ils s’engageront « à s’abstenir de fournir un soutien militaire d’État à des groupes armés non étatiques ».

Le Qatar a récemment créé la surprise en s’imposant comme un nouveau médiateur dans la crise. Le 18 mars dernier, l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani avait réussi à réunir Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha. Mais depuis, aucune avancée réelle n’avait été obtenue concernant le processus de paix.
La RDC a de son côté cherché à obtenir le soutien des États-Unis, notamment en proposant de conclure son propre accord avec Washington sur l’accès aux minerais.
(Avec AFP)