Le Japon a réagi après l’annonce de la Corée du Nord, qui veut lancer son premier satellite de reconnaissance militaire. C’était le mercredi 19 avril 2023, que Pyongyang avait révélé cette information, soulignant qu’il fait ses derniers préparatifs pour le lancement. Cependant, les forces de sécurité japonaises craignent que les débris de la fusée utilisée pour le lancement du satellite ne tombent sur son territoire. Face à cette situation, Tokyo a réagi, en se disant prêt à abattre la fusée. Ce samedi 22 avril 2023, Yasukazu Hamada, ministre japonais de la Défense, a demandé à l’armée d’effectuer les « préparatifs nécessaires ».
Il Hamada n’a pas exclu d’abattre ladite fusée
Le ministre a justifié sa demande par le fait qu’il pourrait potentiellement « ordonner la destruction de missiles balistiques ». Dans un communiqué publié par le ministère de la Défense, Yasukazu Hamada n’a toutefois pas exclu d’abattre ladite fusée. Dans le document, il est également indiqué que le Japon déploiera plusieurs missiles intercepteurs Patriot Advanced Capability-3 ainsi que des navires de guerre qui transporteront des projectiles intercepteurs Standard Missile-3. Notons que les propos du ministre japonais de la Défense interviennent plusieurs mois après qu’un missile de la Corée du Nord a survolé le Japon.
Il s’agissait du lancement d’un missile balistique de moyenne portée, qui avait été fermement condamné par les Etats-Unis. Après avoir consulté Tokyo et Séoul, la Maison-Blanche avait dit envisager une réponse « robuste ». Selon les déclarations du Premier ministre Fumio Kishida à la presse, le missile a probablement fini sa course dans l’océan pacifique. « Un missile balistique est probablement passé au-dessus de notre pays avant de tomber dans l’océan Pacifique. Il s’agit d’un acte de violence qui fait suite aux récents tirs répétés de missiles balistiques. Nous le condamnons fermement », a déclaré l’autorité japonaise.