Le Zimbabwe fait face à une difficile crise économique qui dure maintenant depuis des décennies. Les différents gouvernements zimbabwéens ont enclenché de nombreuses réformes afin de stabiliser l’économie nationale et offrir de nouvelles perspectives à la population. Ces derniers temps, les difficultés économiques du Zimbabwe se sont accentuées à cause de la dépréciation de sa monnaie locale.
Le pays du Sud de l’Afrique utilisait jusqu’à présent le dollar zimbabwéen. Malheureusement, la monnaie locale s’est totalement effondrée en 2023, ce qui a provoqué des temps extrêmement difficiles dans le pays. L’inflation a atteint des sommets et les populations zimbabwéennes ne savaient plus à quel saint se vouer. Le panier de la ménagère a pris un sacré coup et le prix des produits de première nécessité a explosé.
Les premières autorités ont dû réfléchir dans l’urgence pour trouver une alternative. Durant un intervalle de temps donné, les échanges commerciaux s’effectuaient en dollars américains. Ce mardi 30 avril, le Zimbabwe a annoncé la mise en circulation d’une nouvelle monnaie. Il s’agit du ZiG (Zimbabwe gold). Il faut dire que le lancement du ZiG ne s’est pas fait sans difficultés.
Au niveau des banques notamment, ce fut la croix et la bannière pour comprendre les mécanismes de fonctionnement de la nouvelle monnaie. D’après les experts en économie, les banques zimbabwéennes auront besoin d’un temps d’adaptation afin de bien comprendre le ZiG. Les nouveaux billets de ZIG se présentent en 8 coupures allant de 1 à 200 ZiG. Selon des sources bien introduites, la monnaie zimbabwéenne est « entièrement adossé » aux métaux précieux (principalement l’or) et aux devises étrangères (principalement le dollar).
Pour donner encore plus de force au ZiG, le ministère des Finances a promis d’ajouter 300 millions de dollars de réserves propres afin de solidifier la devise. De nombreux économistes estiment que le gouvernement du Zimbabwe doit développer une stratégie audacieuse afin que les gens aient confiance au ZiG. La Banque Centrale nationale imprimait en grande quantité les billets. Elle a adopté cette politique durant de nombreuses années et les experts préconisent d’abandonner cette habitude, car elle est contre-productive et source d’instabilité.