Le président de la Commission de l’UA, le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, a affirmé « croire en la construction de ponts, et non de barrières ». © Liu Fangqiang/XINHUA-REA
Publié le 7 avril 2025
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L’Union africaine (UA) « exhorte les États-Unis à reconsidérer cette décision », a affirmé dans un message Nuur Mohamud Sheekh, porte-parole du président de la Commission de l’UA. Ces droits de douane imposés par Donald Trump à certains pays africains s’élèvent jusqu’à 50 % pour le Lesotho.
D’autres pays du continent ont été touchés par des tarifs douaniers annoncés la semaine dernière par le chef de l’État américain, bien au-dessus du nouveau taux plancher de 10 % décrété par Washington : 47 % pour Madagascar, 40 % pour l’île Maurice, 37 % pour le Botswana, 30 % pour la Guinée équatoriale et 30 % pour l’Afrique du Sud.

Construire des « ponts », et non des « barrières »
Le président de la Commission de l’UA, le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, a affirmé « croire en la construction de ponts, et non de barrières, et reste déterminé à collaborer avec les États-Unis pour promouvoir des partenariats mutuellement bénéfiques », selon son porte-parole.
L’organisation continentale a également estimé que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), officiellement entrée en vigueur en 2021, mais qui reste encore loin de ses objectifs de créer une seule grande zone commerciale, offrait « de vastes opportunités pour un engagement économique plus approfondi et exempt de droits de douane ».
En 2024, selon les données du Bureau américain du représentant au commerce, les exportations africaines totales vers les États-Unis de biens américains se sont élevées à 39,5 milliards de dollars.
(Avec AFP)