Alors que les yeux sont tournés vers la Cour constitutionnelle pour les résultats définitifs des législatives du 8 mars, ceux provisoires ont été déjà annoncés ce mercredi 11 janvier, par la Commission électorale nationale autonome (Cena). De ces grandes tendances, il ressort que l’Union progressiste le Renouveau (Up-R) s’en sort premier avec 53 élus. Quant au Bloc républicain (Br), il est arrivé deuxième suivi du parti Les Démocrates avec 28 députés pour chacune des deux formation politiques. La seule question qui pourra tarauder les esprits, c’est est-ce que la Cour constitutionnelle confirmera ou pas ces résultats. Si aucune réponse n’est pour l’heure trop évidente, il n’est pas illusoire de penser que des choses peuvent encore se passer. En effet, beaucoup de cas de fraude et bourrage d’urnes ont été signalés et même distillés sur les réseaux sociaux. Mieux, plusieurs personnes impliquées dans ces manœuvres ont été appréhendées et déposées en prison. Ceci, en attendant leur procès. L’autre chose à ne pas perdre de vue, c’est le nombre impressionnant de bulletins nuls recensés par la Cena. N’étant pas tous vierges, certains de ces bulletins pourraient être reconsidérés et faire basculer dans des circonscriptions électorales données, les résultats. Si l’opposition a été parmi les partis en lice ayant dans la majorité des cas dénoncés ces situations de fraude et de bourrage d’urnes, tout se jouera devant les juges de la Cour constitutionnelle. Si pour les législatives de 2015, Atao Hinnouho a été repêché par exemple par la Cour constitutionnelle suite à ses recours, les mêmes causes pourraient également produire le même effet cette-fois-ci. Reste à savoir si les recours seront à la hauteur de ce que réclamera chaque parti initiateur.
J.G