Cinq hommes accusés d’appartenir à des groupes sunnites interdits en Iran ont été exécutés mercredi 9 avril 2025, dans la prison de Vakilabad, à Machhad, dans l’est du pays. L’information a été relayée par plusieurs organisations de défense des droits humains, qui dénoncent un procès inéquitable et une exécution menée dans l’opacité.
Selon l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée en Norvège, les autorités pénitentiaires n’ont pas informé les familles des condamnés, les privant ainsi de la possibilité d’une dernière visite. L’organisation qualifie les cinq hommes de « prisonniers politiques », affirmant qu’ils ont été condamnés à mort à l’issue d’une procédure judiciaire entachée de violations des droits fondamentaux.
« Ces exécutions s’inscrivent dans une politique de répression ciblant les minorités religieuses et politiques », estime Mahmood Amiry-Moghaddam, directeur d’IHR, dans un communiqué.
Aucune confirmation officielle n’a pour l’instant été apportée par les autorités iraniennes. L’Iran figure parmi les pays qui exécutent le plus grand nombre de condamnés à mort chaque année, une pratique régulièrement dénoncée par les instances internationales.