Le Parlement ou l’Assemblée nationale au Bénin, c’est la représentation nationale. Les députés qui y siègent doivent être l’émanation du peuple : lettrés, non lettrés, diplômés ou non, opérateurs économiques, travailleurs du public ou du privé, etc. Mais une chose est d’être élu et de siéger, l’autre est d’être un bon parlementaire en portant des lois, en contribuant efficacement aux débats et votes de certaines lois, en s’illustrant positivement dans le contrôle de l’action gouvernementale et en rendant compte régulièrement à ses mandants. Au nombre des 109 acteurs politiques aussi bien de l’opposition que de la mouvance, qui constituent la neuvième législature (2023-2026), il y a des têtes qui pourraient faire le job. En termes clairs, eu égard à leur parcours militant, professionnel, leur expérience quant à la pratique parlementaire, et eu égard à leur sens d’analyse et leur verve, on peut, a priori, compter sur certains noms pour avoir un Parlement bien animé avec un niveau de débat élevé. Au titre de ceux et celles qui ont fait soit une fois le Parlement, soit une fois ministre au gouvernement, soit les deux à la fois, on a Bako Arifari, Kassa Barthélémy, Gounou Salifou Abdoulaye, Eric Houndété, Ahossi Comlan Léon, Topanou Prudent Victor, Gbian Robert, , Daniho Rosine, Fagnon Kotchami Nicaise, Agoua Edmond, Gbénonchi Gérard, Schanou Sofiatou, Atchadé Nourénou, Dakpè Sossou, Kakpo Mahougnon, Honfo Charlemagne, Agbodjèté Justin, Ahouanvoébla Augustin, Salimane Karimou, Abimbola Babalola Jean Michel Hervé, Koussonda Adjibadé, Aké Natondé, Sèhouéto Lazare, Hèhomey Hervé. A cette liste s’ajoutent des noms comme Ahoumènou Cécile, Séibou Abdoul Malick, Godonou Joel, Nahum Constant, Houinsa David, Gansè Armand qui font leur entrée pour la première fois mais qui ne sont pas moins connus. D’autres noms non cités pourraient surprendre agréablement comme certains parmi ceux cités pourraient « décevoir ».
Mike M.