Publié le 24 novembre 2023
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Guillaume Soro va-t-il bientôt fouler sa terre natale après quatre années d’exil ? « Le pays est ouvert », a déclaré le porte-parole ivoirien, Amadou Coulibaly, le 23 novembre. « Il peut rentrer quand il veut. » Va-t-il marcher dans les pas de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ex-ministre Charles Blé Goudé, qui sont rentrés au pays après y avoir été personæ non gratæ ?
L’ancien chef de gouvernement Guillaume Soro est sous le coup de deux condamnations judiciaires, dont une à la prison à perpétuité, et devra se conformer à la décision de la justice ivoirienne. « C’est elle qui décide », a indiqué Amadou Coulibaly. « S’il doit se rendre à Abidjan, il ne viendra pas pour se faire menotter, pour aller en prison, analyse Sylvain N’Guessan, directeur de l’Institut de stratégies d’Abidjan. Cela se fera à la suite d’un dialogue politique avec les autorités. »
Réconciliation
Guillaume Soro et le président ivoirien, Alassane Ouattara, sont-ils prêts à faire la paix après plusieurs années de brouille ? Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux le 12 novembre, dans laquelle il annonce mettre fin à son exil, l’ancien titulaire du perchoir assure vouloir « contribuer à la réconciliation des fils et des filles de [son] pays ». C’est pourtant au Niger d’abord, puis au Burkina Faso, deux pays qui entretiennent des relations tendues avec la Côte d’Ivoire, que Guillaume Soro a décidé de faire une apparition médiatique.
Quelle sera sa prochaine étape ? Son responsable de communication a récemment déclaré que Guillaume Soro n’était « jamais là où ses ennemis [l’attendaient] ». Une chose est sûre : il compte bien rester sur le continent. « Il m’est pénible de vivre loin de ma terre natale et ancestrale d’Afrique, » a-t-il déclaré. Retour en vidéo sur les années d’errance de l’opposant numéro un du régime ivoirien.
