Le secrétaire d’État américain Marco Rubio (à gauche) et le président Donald Trump lors d’un déjeuner bilatéral avec le Premier ministre norvégien à la Maison Blanche, le 24 avril 2025. © CHIP SOMODEVILLA / Getty Images via AFP
Publié le 25 avril 2025
Lecture : 1 minute.
Fichier généré le
Le processus de paix serait-il en train d’avancer entre les parties belligérantes dans l’est de la RDC ? Après des discussions entre Kinshasa et le M23 qui ont abouti à une déclaration commune « en faveur d’une cessation immédiate des hostilités » mercredi 23 avril, c’est désormais aux États-Unis qu’aura lieu la prochaine étape de ce marathon diplomatique.
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, va accueillir ce 25 avril les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC lors d’une cérémonie qui doit aboutir à la signature d’un accord, selon son agenda officiel. Olivier Nduhungirehe et Thérèse Kayikwamba Wagner sont attendus aux États-Unis pour signer une « déclaration de principes ». Aucun détail sur la signature de cet accord ni sur son contenu n’a été partagé par le département d’État américain.

L’ombre du Qatar
Dans une annonce surprise le 23 avril, le gouvernement congolais et le M23, qui mènent des pourparlers au Qatar depuis un mois, ont publié pour la première fois une déclaration conjointe. Le document, diffusé à la télévision nationale congolaise et sur le compte X de l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), fait état de discussions « franches et constructives » entre les deux parties pour tenter d’aboutir à une trêve. Cette dernière doit permettre un cessez-le-feu sur le terrain.
« L’État du Qatar encourage les deux parties à poursuivre ce dialogue dans un esprit constructif et à œuvrer pour parvenir à un accord conforme aux aspirations du peuple congolais à la paix et au développement », a de son côté indiqué dans un poste sur son compte X le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Dr Majed Al Ansari.
Le Qatar a récemment cherché à s’imposer comme un médiateur de premier plan dans cette crise. Le 18 mars dernier, l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani avait réussi à réunir Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha. Mais depuis, aucune avancée réelle n’avait été annoncée concernant le processus de paix.
(Avec AFP)