L’appellation Guépards, proposée à la sélection nationale de football, en remplacement de Écureuils jusque-là n’est pas encore effective. Pour cause.
Le gouvernement béninois n’en fait pas vraiment une priorité. Selon son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji, les conditions de performances sur la durée qui sont créées sont plus importantes qu’un simple changement de nom.
Depuis l’annonce de la proposition du changement officiel du nom à sa sélection nationale de football, le monde sportif béninois attend que l’instance autorisée traduise en acte cette la question, mais jusque-là, le gouvernement est resté passif. Comme on peut s’en douter, l’Executif béninois a bien d’autres plans pour le sport que de se précipiter sur une question de changer ou non le nom Écureuils en Guépards.
A la faveur de sa rencontre hebdomadaire avec les médias le vendredi 23 septembre dernier, Wilfried L. Houngbédji, a tenu à préciser qu’officiellement « les instances indiquées pour informer du changement d’appellation le feront le moment venu et nous serons tous informés ». La philosophie du président Patrice Talon et ses ministres est fondamentalement axée sur la création de conditions de performances sur la durée qu’au changement de nom.
S’appuyant sur les réformes entreprises par Patrice Talon et ses ministres, le porte-parole de l’Exécutif a confié que « Ce à quoi le gouvernement du Bénin croit absolument, c’est moins le nom que les conditions de performances sur la durée qui sont créées. C’est d’ailleurs cela qui se traduit par l’érection de plus de 20 stades omnisports en l’espace d’un mandat du président de la République et la mise en œuvre des réformes pour professionnaliser la pratique du sport dans notre pays. Que l’on s’appelle Ecureuils, Guépards, Lions ou Aigles, les conditions de base sont les plus déterminantes et c’est pour cela que le gouvernement s’emploie à les créer ».
C’est dire donc que le gouvernement croit beaucoup plus à un travail de fond, sur une longue durée, qui permet d’enregistrer des records structurels, qu’à un travail de forme et d’humeur. Puisque si le nom d’une sélection nationale de football influence, ce n’est pas l’animal ou le phénomène de la nature qu’elle désigne, mais plutôt le dispositif technique et tactique ajouté à la politique sportive performante et influente que les instances de gouvernance ont mis en place.