« Heureusement que ce n’était qu’un match amical et pas une rencontre qualificative pour la CAN ou la Coupe du monde, qu’il aurait fallu rejouer totalement ou terminer », ironise un proche de la sélection nationale ivoirienne. En Côte d’Ivoire, pourtant, personne n’a vraiment envie de rire au lendemain du nouveau fiasco au stade Alassane-Ouattara d’Ebimpé, à environ 25 kilomètres au nord d’Abidjan.
Mardi 12 septembre, les Éléphants ivoiriens recevaient les Aigles maliens, également qualifiés pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2024, pour un match amical dans cette enceinte neuve de 60 000 places payée et construite par la Chine. Au bout de quarante-cinq minutes, alors que le score était de 0-0, l’arbitre togolais, Gnama Aklesso, a arrêté la partie à cause des pluies diluviennes et de l’état de la pelouse, rendue impraticable après la formation d’impressionnantes flaques d’eau à plusieurs endroits. De quoi susciter de nombreuses railleries et critiques sur les réseaux sociaux, où les images du ballon incapable de rebondir sur un terrain détrempé ont très vite circulé.