« Vous ne pouvez pas vous asseoir. Ici, c’est réservé aux cadres de Génération et peuples solidaires », lance un homme à des journalistes en désignant une rangée de sièges, dans une salle du palais de justice, au Plateau. Durant le procès en appel des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, du 30 janvier à ce lundi 13 février, il y avait tant de monde que la salle d’audience a parfois eu du mal à contenir le public.
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La tension est palpable à l’approche du verdict. Les juges doivent se prononcer non seulement sur le sort des personnalités condamnées en première instance en juin 2021 – certaines pour des faits aussi graves que « l’atteinte à la sûreté de l’État » –, mais aussi sur la dissolution de leur mouvement, Génération et peuples solidaires (GPS).