Une quinzaine de partis politiques sont régulièrement enregistrés depuis la mise en oeuvre des réformes politiques initiées par le régime de la Rupture.
Depuis la réforme du système partisan menée par le gouvernement de la Rupture sur fond d’assainissement du milieu politique, 15 partis sont officiellement enregistrés. C’est l’information que donnent des sources proches du ministère de l’intérieur et de la Sécurité publique. Cet effectif, loin des dizaines de formations politiques recensées par le passé, confirme la réussite des réformes.
Au nombre des partis politiques à jour dans le registre du ministère conformément à la Loi N°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin, figurent certains ayant déjà participé au moins à une élection depuis leur création. Il s’agit de l’Union progressiste, du Bloc républicain, du Parti du renouveau démocratique et des Forces cauris pour un Bénin émergent. Seuls ces quatre partis avaient pu remplir toutes les conditions exigées par le Code électoral pour participer aux dernières élections municipales et communales.
A ce quatuor, s’ajoutent l’Union démocratique pour un Bénin nouveau précédemment présidée par Claudine Afiavi Prudencio, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement de Valentin Houdé, Restaurer l’espoir dont le premier responsable est l’ancien ministre et ancien député Candide Azannaï, le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin conduit par Jacques Ayadji et la Force cauri pour le développement du Bénin dirigée par l’ancien ministre Soumanou Toléba. On compte également la formation politique Les Démocrates dont le président est Eric Houndété et le Mouvement populaire de libération conduit par Expérience Tébé.
Enfin, il y a des partis politiques moins connus ou du moins, qui ne s’exposent pas beaucoup dans les médias. Ils n’ont d’ailleurs encore pris part à aucune élection. Il s’agit du parti La Flamme renouvelée dont le premier responsable est Gilbert Eda, de Grande solidarité républicaine dirigée par Antoine
Guédou Vissétogbé, du Parti pour l’engagement avec Bruno Viaho à la présidence et de la Nouvelle force nationale présidée par Apollinaire Wilfrid Avognon qui est la dernière née du cercle des partis politiques.
Porte ouverte
Au constat, l’affluence n’est pas très forte au niveau du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour le dépôt de dossiers de création de partis politiques. Selon certains acteurs de la scène politique, le nombre de pièces à fournir et l’effectif des membres fondateurs exigé par les articles 11 à 19 de la loi portant charte des partis politiques constituent les véritables difficultés. Puis, il y a la rigueur dont font montre les cadres du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dans l’étude des dossiers.
Ceci étant, certaines formations politiques continuent d’animer la vie politique, même sans une existence légale. C’est le cas de Restaurer la confiance, le parti dont le président est Irénée Josias Agossa. Créé au lendemain de la dernière élection présidentielle, le creuset n’a pas encore déposé son dossier. C’est ce que fait savoir son leader. Au terme de la collecte des pièces et de la prise en compte des recommandations, l’homme politique informe que la première phase de cette formalité pourrait être faite la semaine prochaine. Et au bout du parcours qui devrait durer environ deux mois au maximum, le Rlc deviendrait le 16e parti politique au Bénin.