Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa pourrait être visé par une procédure de destitution dans les prochains jours. Une commission parlementaire, chargée d’examiner un scandale dans lequel il est impliqué, a confié dans son rapport qu’il y avait suffisamment d’éléments pour débattre d’une éventuelle destitution.
La commission indépendante désignée avait pour mission de déterminer si le président a violé la Constitution ou la loi. En effet, la propriété agricole de Phala Phala du nom du successeur de Jacob Zuma a été cambriolé en 2020. Les cambrioleurs avaient retrouvé des liasses de billets cachées dans du mobilier. Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé l’incident à la police ou au fisc. Ce dernier a rejeté en bloc toutes les accusations qui le visent dans cette affaire.
Le rapport déposé par la commission sera étudié par l’Assemblée nationale sud-africaine le mardi prochain selon Rfi. Les députés peuvent décider de passer à un vote de destitution. Mais cela ne devrait pas faire trembler le président sud-africain. Il faut le vote des deux tiers de l’Assemblée pour le destituer alors que l’ANC, son parti a la majorité des parlementaires.