La situation au Niger polarise les attentions autant sur le continent qu’en dehors. Au cours du Forum économique oriental qui s’est tenu à Vladivostok du 11 au 13 septembre, la Russie est encore revenue sur cette crise pour indiquer sa position.
C’est par l’entremise de la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Sakharova que Kremlin s’est, à nouveau, invité dans la crise au Niger. Selon la porte-parole en effet, une intervention militaire n’est pas conseillée à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Le gouvernement russe lance ainsi un nouvel appel aux dirigeants de la CEDEAO, à qui, il demande de s’abstenir d’une action militaire au Niger.
Au cours du point de presse au sein du Forum économique oriental, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Sakharova, a demandé aux dirigeants de la CEDEAO d’éviter toute invasion parce qu’elle soutient qu’une intervention militaire risquerait de déstabiliser tout le Sahel.
« Il est très important de poursuivre le dialogue entre ce pays et la communauté afin d’élaborer des solutions de compromis. Nous sommes certains qu’une invasion militaire des forces de la CEDEAO – une option que nous entendons évoquer par certains responsables politiques – pourrait provoquer une escalade extrême de la situation. situation et déstabilisation de la situation non seulement dans ce pays, mais dans toute la zone saharo-sahélienne également. », a-t-elle dit.
Les efforts faits de part et d’autre, pour trouver une issue à la crise, à travers le dialogue, est salutaire selon la Russie. « Nous saluons bien sûr ces efforts, nous l’avons dit à plusieurs reprises et, dans ce contexte, nous avons pris note de la proposition faite par le président sortant de la CEDEAO, le président du Nigeria [Bola Tinubu], concernant une période de transition de 9 mois au Niger », a souligné Zakharova.