Les baleines sont là, dans les eaux béninoises. « On nous a alerté de leur présence depuis plus d’un mois », signale Joséa Dossou Bodjrenou, directeur de Nature Tropicale Ong. En effet, ces cétacés descendent au large de Cotonou entre mi-juillet et novembre pour mettre bas. Un cas d’échouage a été même enregistré le 20 août 2022 dans l’enceinte de la bande des 200 mètres du Port de Cotonou.
Il s’agit une baleine à bosse ou baleine Jubarte. Selon Joséa Dossou Bodjrenou, le spécimen a été apparemment dévoré au niveau des mandibules par des prédateurs. « Pour le moment on ne peut pas dire ce qui a tué la baleine. Les marques trouvées montrent qu’elle a été mangée par un autre animal, dont les requins. On ne sait pas si c’est avant la mort ou après », précise-t-il. La saison baleinière est en même temps une saison écotouristique au Bénin. Pour voir les baleines et le spectacle qu’elles offrent, il faut remonter en mer, avec l’aide des forces navales. « La demande est forte », nous apprend-il avant de signaler quelques difficultés logistiques : « C’est seulement aujourd’hui (ce lundi) que nous avons eu l’autorisation de l’Etat major pour avoir deux petits bateaux. Nous plaidons pour que l’état-puisse acquérir un bateau pour des sorties écotouristiques ». Si tout va bien, les premières aventures écotouristiques en mer de la saison vont démarrer le week-end prochain?
Libreville : La Semaine africaine du climat s’ouvre
La Semaine africaine du climat 2022 (Acw) a débuté ce lundi au Gabon. Elle réunit des ministres de tout le continent pour discuter des menaces et opportunités liées au changement climatique. Cette rencontre intervient à quelques mois seulement de la Cop 27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Égypte, en novembre prochain. L’Acw 2022 réunit plus de 1 000 acteurs clés de toute l’Afrique pour collaborer, discuter des risques et travailler ensemble à la réalisation d’opportunités. Les dirigeants des secteurs public et privé ainsi que la société civile qui travaillent ensemble au niveau régional sur l’action climatique peuvent faire progresser les objectifs climatiques mondiaux. Le secrétaire exécutif par intérim d’Onu Climat, Ibrahim Thiaw, a souligné l’importance pour l’Afrique de s’engager sur la voie des solutions au changement climatique. « Aucun pays, riche ou pauvre, ne peut résoudre seul le problème des changements climatiques. Nous devons exploiter le potentiel qui existe lorsque les bonnes personnes sont réunies dans une même pièce », a-t-il déclaré. Il a également attiré l’attention sur l’énorme contribution de la restauration des écosystèmes en Afrique dans la lutte contre la crise climatique?