Au Bénin, le préfet du département du Littoral s’inquiète de l’ampleur que prend, sur son territoire de compétence, le phénomène de la prostitution juvénile. Lors de l’installation, vendredi 4 avril dernier, à Cotonou, de la coordination départementale du Conseil Économique et Social (CES), Alain Orounla a encore soulevé cette préoccupation, insistant sur la nécessité d’agir rapidement et vite.
En présence du président du Conseil Économique et Social, Conrad Gbaguidi, le préfet Orounla a précisé que le département du Littoral est confronté à deux défis majeurs : la prostitution juvénile qu’il qualifie de « cancer social » et du besoin de reloger les populations vivant dans les bidonvilles de la berge lagunaire, selon Bénin Intelligent qui rapporte l’information.
En réponse au préfet, Conrad Gbaguidi a exposé la démarche que le CES entend mettre en place pour la résolution des problèmes sociaux qui minent la population. Laquelle démarche, sera axée sur trois modes d’action à savoir : la sensibilisation, la mise en synergie des forces productives représentées au sein du Conseil, et la formulation de recommandations aux autorités compétentes.
Dans son intervention, le président du CES, n’a pas manqué de rappeler la mission qui est celle de son institution : servir d’interface entre les citoyens et les institutions, avec une approche participative et réactive aux besoins exprimés.
Rappelons qu’en septembre 2024, la police républicaine, sous la bannière de la préfecture du Littoral, avait procédé à l’interpellation de plusieurs travailleuses du sexe et proxénètes à Cotonou. L’objectif visé était clair : lutter contre le phénomène de racolage et préserver les bonnes pratiques morales.