Comment ces deux jeunes avocats ont-ils hérité de ce dossier aussi sensible que médiatique ? C’est quelques jours seulement avant le début du procès de Grand-Bassam qu’Éric Saki et Prosper Degré Kouassi ont appris qu’ils allaient être amenés à jouer un rôle dans ces audiences historiques, désignés par le bâtonnier de l’ordre des avocats comme commis d’office. Ils n’auront donc pas pris part à l’enquête préliminaire ni à l’instruction, mais restent confiants quant à leur capacité à défendre leurs clients.