A quelques jours des élections législatives, le Secrétaire Général National (SGN) du Bloc Républicain (BR), Abdoulaye Bio Tchané a profité d’une sortie médiatique pour aborder les cas des opposants Reckya Madougou et Joël Aïvo condamnés et incarcérés depuis plus d’un an.
A la faveur d’une sortie médiatique sur Rfi hier, Abdoulaye Bio Tchané, Secrétaire Général National du Bloc Républicain (BR) a évoqué les cas de l’ancienne ministre Reckya Madougou et Joël Aïvo condamnés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Conscient du fait que c’est la justice qui a fait son travail le ministre d’État chargé du plan n’a pas voulu “qualifier ou apprécier autrement” ce qui leur est arrivé. Cependant, il admet qu’il y a deux possibilités pour ces deux personnalités, actuellement derrière les barreaux de recouvrer leur liberté.
“Il ne m’appartient pas de juger de cela, ils ont été jugés et condamnés. Je veux rappeler que dans des cas de ce genre, il n’y a que deux voies : la voie de l’amnistie, et la voie de la grâce présidentielle.”, a dit l’ancien Directeur FMI/Afrique.
Espérant que tout aille au mieux pour que l’ancienne conseillère sociale chargé de la microfinance du président togolais Faure Gnassingbé et le Professeur Joël Aïvo recouvrent leur liberté, le SGN/BR pense que les deux doivent agir de sorte à apaiser la situation. ” Il faudrait que, dans leur position, on sente une volonté aussi de participer à cet apaisement.”, souhaite Abdoulaye Bio Tchané.
Condamnés respectivement à 10 et 20 ans de réclusion criminelle, les opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou sont toujours derrière les barreaux. Malgré la réaction du groupe de travail de l’ONU qui a qualifié la détention de l’ancienne ministre d’arbitraire.