A Agouna dans la commune de Djidja, département du Zou, une manifestation des militants du parti « Les Démocrates », a été dispersée ce week-end par des éléments de la police républicaine. Au micro de Bip radio, le préfet du département du Zou, Aimé Firmin Kouton a évoqué les raisons pour lesquelles la manifestation a pris fin en queue de poisson.
Selon le préfet du département du Zou, Aimé Firmin Kouton il s’agit d’un « regroupement brusque » et non une manifestation. Car, les conditions à remplir avant la tenue d’une manifestation ont été foulé aux pieds. « Le document qu’ils ont brandi et qui leur donne autorisation est un document qui n’a été enregistré nulle part au niveau de l’administration communale », a précisé le préfet. A l’en croire, avant d’organiser une quelconque manifestation, les acteurs ont « l’obligation d’informer l’administration qui prend les dispositions pour sécuriser les lieux étant donné que vous voulez rassembler du monde ». Mais, force a été de constater, dans le cas d’espèce, que les militants du parti LD, auteurs du « regroupement brusque », n’ont pas informé l’administration ni enregistré le document. Pire, ils l’ont fait signer par le 2è adjoint au maire alors que le maire interrogé a dit qu’il est présent dans la semaine où le document qui fait office d’autorisation a été signé par l’un de ses adjoints. »
« Lorsque vous voulez organiser de telle manifestation il faut adresser une demande à l’autorité communale qui enregistre le document puis vous délivre l’autorisation de manifestation s’il est constaté qu’il n’y a pas d’indice à troubler l’ordre public. Le document est en même temps adressé en termes d’ampliation au commissaire territorialement compétent, qui prend des dispositions pour sécuriser les lieux », a clarifié le préfet qui ainsi, évoque ce qui a lieu de faire avant toute manifestation. Il a rappelé que le 2è adjoint au maire signataire du document sera interrogé pour dire les conditions dans lesquelles lui, il a signé le document qui ne figurerait nulle part dans le registre de l’administration.
« La procédure sera engagé contre le 2è adjoint au maire qui a mis sur le document, ‘’pour ordre’’ alors que le maire est présent. Donc il dira quand est-ce qu’il a reçu l’ordre de la part du maire pour apposer sa signature sur le document », a déclaré le préfet.
Dans les formes requises, le document devrait être déposé au secrétariat de la mairie qui est la porte d’entrée de l’administration a-t-il complété.