Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogues, plus de 300 plaquettes de chanvre-indien ont été saisies par le commissariat frontalier de Malanville, dans le département de l’Alibori. La saisie a eu lieu le samedi 12 avril 2025, à l’embarcadère de Tounga-léda, situé à la frontière entre le Bénin et le Niger.
Selon les informations de Sota FM, deux individus suspects ont été identifiés par la police frontalière béninoise au bord du fleuve. Ils tentent de faire passer une grande quantité de chanvre indien à l’autre côté de la rive. Une barque est utilisée par ces derniers pour transporter plusieurs plaquettes de ce produit illégal, emballées dans des sacs. L’opération des agents de la police a permis d’interpeller l’un des deux trafiquants et de saisir plus de 300 kilogrammes de chanvre indien dont l’origine est tracée du Ghana en direction du Niger, via le Togo.
L’un des trafiquants a réussi quand même à s’échapper à la police. Il a sauté dans le fleuve à la vue des policiers. Le second, quant à lui, ne sachant pas nager, a été arrêté à bord d’une pirogue motorisée avec les sacs de chanvre indien. Avant d’être interpellé, il avait tenté de fuir grâce à une moto stationnée aux abords de la rive, mais à a été arrêté par la police. Ce dernier a été appréhendé pendant sa fuite et conduit au poste de police. Le trafiquant arrêté a été placé sous contrôle judiciaire et devrait être présenté dans les jours à venir, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), selon des sources proches de l’enquête.
L’individu interpellé est un jeune lutteur connu de tous dans la localité. Les autorités ont confirmé que les produits illégaux saisis provenaient du Ghana et étaient destinée au marché nigérien, via le Togo. Cette saisie de plus de 350 kg de chanvre indien rentre dans le cadre d’une vaste opération déclenchée par le commissariat frontalier de Malanville depuis quelque temps. Elle vise à lutter contre la sortie illégale de produits, notamment des produits vivriers, vers les pays voisins. Avant cette importante interception, une autre saisie avait eu lieu, avec la confiscation d’une quinzaine de sacs de soja destinés au Niger.