Après le drame de Dassa-Zoumè, survenu le dimanche 29 janvier 2023, le Ministère de la Santé a lancé la procédure d’identification des corps. A cet effet, les corps ont été mis sous scellé judiciaire.
Jusqu’à ce jour, les parents des victimes mortes calcinées, n’ont pas eu accès à la dépouille de leurs proches. Et pour cause, les circonstances de l’accident, font qu’il s’avère difficile d’identifier les victimes. Face à cet état de choses, le Ministère de la Justice a mis sous scellé de justice les corps. Selon le Ministre de la Santé, « les procédures d’identification ont d’ores et déjà été engagées avec célérité dès le lendemain du drame ».
Pour conduire les travaux, le Ministère de la Santé a mis à disposition une équipe pluridisciplinaire conformément à la réquisition N°011/2023/Mjl/Caa/Tpi-Dass/Pr/Sa du 30 janvier 2023 du procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Dassa-Zoumè. Cette équipe est composée de 3 médecins légistes experts et assermentés, 2 médecins biologistes spécialisés en cytogénétique, 1 biologiste.
« Cette équipe est déjà sur place et les premières investigations ont commencé, une vingtaine de corps sont en cours d’analyse. Toutes les techniques seront mises en œuvre y compris les tests ADN lorsque cela sera nécessaire », a informé le Ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin.
Rappelons que l’accident est survenu après la collision entre un autocar et un camion titan. Sur place, on a dénombré près d’une vingtaine de corps calcinés et des brûlés au 3è degré évacués à l’hôpital de zone de Dassa-Zoumè. Plus tard le gouvernement a pris ses dispositions et les rescapés ont été référés au CNHU de Cotonou.