Le porte-parole du gouvernement a réagi aux nombreuses critiques suscitées par la démolition du siège inachevé de l’Assemblée nationale, à l’entrée de la ville de Porto-Novo.
En effet, après la suspension des travaux, le gouvernement a décidé de démolir le siège du parlement, devenu un éléphant blanc. Cette décision de l’exécution a été beaucoup critiquée, notamment sur les réseaux sociaux. Certains internautes disent ne pas comprendre cette décision. Au cours d’une sortie médiatique le dimanche dernier, Wilfried Léandre Houngbédji a énuméré les raisons qui ont conduit à la démolition de ce bâtiment. Il expliqué que le site choisi n’était pas approprié. Aussi, les travaux de construction n’ont pas été réalisés dans les règles de l’art.
Ainsi, décidé de poursuivre les travaux et mettre les députés et le personnel de l’Assemblée nationale sur ce site, serait une manière de mettre leur vie en danger. Le porte-parole de l’exécutif a rappelé qu’un rapport d’audit exhaustif sur le chantier a été présenté au parlement en 2018. Et « tous les députés, toutes tendances confondues, avaient conclu à la nécessité de mettre fin à ce chantier ».
Interrogé sur l’usage qui sera fait du site après la démolition du bâtiment, il a déclaré : « Ça par contre, on ne s’y est pas penché, à tel enseigne que le chef d’État avait lui-même lancé une boutade lors de sa tournée de reddition de comptes à Porto-Novo, à savoir s’il fallait le laisser tel un sarcophage que nous allons regarder chaque fois que nous venons à Porto-Novo ? ».