En tournée d’explication face à ses militants de Cotonou alors qu’il n’est pas en compétition avec son parti Restaurer l’Espoir (RE) pour les législatives, Candide Azannaï a cette fois-ci fait de révélation sur ce que peuvent gagner les députés à la retraite au Bénin.
Autrefois querellée, la loi susceptible de permettre aux anciens parlementaires de toucher même à la retraite est à nouveau au cœur de l’actualité. A travers un audio devenu viral sur la toile, l’ancien ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale, Candide Azannaï est revenu sur ce que gagne un député en tant que retraité. “Je bénéficie aujourd’hui de ma pension de député retraité et le virement m’a été fait le mois dernier”. Aincien parlementaire, Candide Azannaï, selon ses propos dit continuer de gagner une pension s’élevant à 394 954 FCFA.
Initiative d’un groupe de députés en début de cette année, la proposition de loi instituant une pension aux anciens députés avait soulevé de vives polémiques. Si certains dont l’ancien député Bernard Lani Davo le perçoivent comme une porte de sortie pour les bénéficiaires qui ont été à un moment donné, utile à la nation, le président de la République, Patrice Talon par contre, trouvera inappropriée, cette loi. Lors d’une rencontre Gouvernement-Syndicats-patronat, le mardi 26 avril 2022, le Président de la République du Bénin, Patrice Talon s’est prononcé sur la proposition de loi portant traitement et pensions des anciens députés au Bénin.
Sans ambages, il a tenu à faire savoir qu’il n’est pas d’accord avec l’idée d’une pension pour les anciens députés. Mais, il a tenu à préciser que l’initiative de cette loi ne vient pas du gouvernement et que les députés jouissent de la prérogative d’initiation de texte de loi.
Avec les nouvelles révélations de l’ancien ministre Candide Azannaï, on peut se demander ce qu’il a pu bien se passer pour qu’il continue de bénéficier d’une pension comme il l’a souligné lui-même, en tant qu’ancien parlementaire.
Rappellons que selon une autre source parlementaire, ce que l’ex ministre qualifie de “pension de retraite ” n’est rien d’autre que la cotisations de son assurance Nsia, échelonnée sur trois ou 5 ans.