Des milliers d’enseignants manifestent contre les conditions actuelles des contractuels, à Rabat, le 7 novembre 2023. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
Publié le 27 novembre 2023
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L’année scolaire 2023-2024, est-elle déjà compromise ? C’est la question que se posent, inquiets, de nombreux parents d’élèves des collèges et lycées publics du pays. En effet, cela fait une cinquantaine de jours que l’atmosphère est électrique entre certains syndicats représentatifs du secteur et le ministère de l’Éducation nationale mené par Chakib Benmoussa. Au centre de la discorde : la réforme du statut des enseignants du public, adoptée le 27 septembre par décret en conseil des ministres.
Pourtant, la grande majorité des syndicats qui appellent à descendre dans la rue – la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement (affiliée à l’Union marocaine du travail, UMT), le Syndicat national de l’enseignement (affilié à la Confédération démocratique du travail, CDT), la Fédération libre de l’enseignement (affiliée à l’Union générale des travailleurs du Maroc, UGTM) et le