Le président russe Vladimir Poutine et le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, à Saint-Pétersbourg, le 29 juillet 2023. © Mikhail METZEL/TASS Host Photo Agency/AFP
Publié le 13 octobre 2023
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Lorsque le groupe Wagner a commencé à se déployer au Mali, à partir de décembre 2021, certains en étaient déjà convaincus : si Assimi Goïta et sa junte ont fait venir des mercenaires russes, c’était notamment pour « reprendre » le Nord et surtout Kidal, bastion historique de ces rebelles touaregs qui les irritent tant.
Près de deux ans plus tard, ce scénario d’une offensive des Forces armées maliennes (Fama) et de leurs supplétifs dans le septentrion se concrétise. Le 2 octobre, un important convoi de l’armée malienne d’environ 120 véhicules, dont des blindés légers, s’est élancé de Gao en direction de Kidal. À son bord, environ 600 hommes, dont 150 à 200 mercenaires de Wagner. « Ce sont même eux qui sont en tête de colonne et qui dirigent les opérations », affirme un officier malien.