Ce lundi 25 septembre, la junte au pouvoir au Mali, a annoncé le report de la présidentielle prévue en février 2024. Conséquence, on devra encore patienter avant de connaître le retour des civils à la tête de ce pays.
Entre autres « raisons techniques », la junte évoque des facteurs liés à l’adoption en 2023 d’une nouvelle Constitution et à la révision des listes électorales. En outre, elle parle d’un litige avec une société française, Idemia, impliquée selon elles dans le processus au niveau du recensement. « Les nouvelles dates de l’élection présidentielle feront l’objet (d’un) communiqué ultérieurement », dit le gouvernement.
Le Mali en proie au djihadisme et à une crise multidimensionnelle profonde est dirigé depuis 2020 par des militaires qui ont renversé feu IBK. Les dates initialement retenues du 4 et du 18 février 2024 pour les deux tours « connaîtront un léger report pour des raisons techniques », a dit le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, dans une déclaration lue devant des journalistes à Bamako