Dans une déclaration hier, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a mis en garde contre une possible guerre si le président russe Vladimir Poutine était arrêté sur la base d’un mandat délivré par la Cour pénale internationale (CPI). Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité de Russie, a imaginé un scénario où le chef d’un État nucléaire, par exemple Poutine, serait arrêté lors d’une visite en Allemagne. Il considère cette situation comme une déclaration de guerre contre la Russie.
Selon Medvedev, si un tel événement devait se produire, les missiles russes seraient dirigés vers des cibles telles que le Bundestag et le bureau du chancelier en Allemagne. Il est à noter que l’ancien président russe a l’habitude de faire des déclarations fracassantes.
Medvedev avait exprimé son mécontentement à l’égard de la décision de la CPI de délivrer un mandat d’arrêt contre Poutine. Dans une interview aux médias russes, dont TASS, et aux internautes du réseau social russe VK, il a souligné que cette décision avait “un énorme potentiel négatif” dans le contexte des relations déjà tendues entre Moscou et l’Occident.
Les plus mauvaises relations de l’histoire
L’ancien président a également évoqué les relations actuelles entre la Russie et le monde occidental, qu’il considère comme étant probablement les plus mauvaises de l’histoire. Il a cité en exemple le discours de Fulton de Winston Churchill, qui était, selon lui, moins tendu que la situation actuelle. Medvedev a critiqué la décision de la CPI, la considérant comme une provocation à l’encontre du président russe.
Auparavant, Medvedev avait également menacé de bombarder la CPI. Il avait évoqué l’idée d’une frappe de haute précision avec un missile hypersonique russe Oniks depuis un navire russe en mer du Nord contre le bâtiment du tribunal à La Haye et avait invité les juges de la CPI à “regarder attentivement le ciel”.