Des chapelles ardentes, des livres de condoléances, de grands portraits… Un peu partout en Côte d’Ivoire, militants et sympathisants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont afflué ces dernières semaines dans les différentes représentations locales du parti pour rendre hommage à Henri Konan Bédié, disparu le 1er août, à l’âge de 89 ans.
Dès le vendredi 25 août, la politique reprendra ses droits. Les murs seront recouverts des affiches des candidats aux élections locales (municipales et régionales) du 2 septembre, à l’occasion du coup d’envoi officiel de la campagne électorale qui s’achèvera une semaine plus tard, le 31. N’était-ce pas ce qu’aurait voulu l’ancien président, lui qui a consacré sa vie à la conquête du pouvoir et au PDCI pendant trois décennies ?
« Tous les candidats ont été choisis par Henri Konan Bédié. Nous considérons cela comme son testament avant de partir. Nous nous sentons obligés de tout faire pour gagner, et de manière écrasante », affirme Patrice Kouamé Kouassi, dit KKP, qui brigue la mairie de la capitale, Yamoussoukro.