Connue pour sa détermination à lutter contre le vi0.l, la journaliste Angela Kpeidja rencontre parfois sur son chemin, des écueils. Des menaces, elle en est parfois victime tout comme dans le dossier dont elle a fait cas, à travers une publication, ce vendredi 11 novembre 2022. Lire sa tribune.
“Je suis heureuse que le député en question soit traité comme un simple citoyen dans l’affaire de viol qui l’oppose à sa secrétaire.
Par contre, je voudrais alerter l’opinion sur la campagne de déstabilisation orchestrée contre ma personne et celle de la victime.
Déjà hier, j’ai reçu des menaces à peine voilées de la part de l’un des inconditionnels proches du député. Aujourd’hui, alors que le parquet a fait interdiction aux deux parties de se répandre dans la presse, ses déclarations ont été abondamment relayées par un média en ligne.
Je constate tout simplement que mes confrères n’ont pas conscience de ce que c’est qu’une violence sexuelle. Et je voudrais me répéter : on ne se répare pas d’un viol, on survit à un viol.
En plus, sauf flagrant délit, le violeur n’avoue presque jamais son crime. Relayer les propos de la partie adverse (du député) lors de l’audition au parquet, c’est affaiblir la victime déjà malade de ce qu’elle a subi.
Je nous appelle donc à la retenue puisque l’affaire est en instruction. Sans quoi, je fais la promesse d’enclencher d’autres poursuites dans cette affaire.”