Longtemps muet, l’ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo est sorti de sa réserve pour interpréter le déplacement du président Français, Emmanuel Macron au Bénin. Faisant le tour de l’actualité béninoise, il a reconnu que le président Patrice Talon est dans le « deni », notamment sur certains sujets dont la question liée aux ‘’prisonniers politiques’’.
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre ». C’est la réponse de l’ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo sur l’appréciation du président de la République, Patrice Talon qui estime qu’il n’y a pas « de prisonniers politiques » au Bénin. Reçu sur une chaîne française, l’ancien président de la Renaissance du Bénin a reconnu que l’arrivée du président français est une logique qui consisterait à faire comprendre à son homologue béninois qu’il est important de décrisper la situation. De ce pas, il a déclaré qu’il est important de libérer les « détenus politiques »à savoir : l’ancienne ministre Reckya Madougou, Joël Aïvo, Laurent Mètognon et tous les exilés. « Bientôt 05 ans que je suis en exil en France », regrette le fils aîné de l’ancien président Nicéphore Soglo.
Selon ses propos, les experts internationaux s’accordent à reconnaître que le Bénin depuis 2016 a basculé dans un régime « autocratique ».
En conclusion il soutient qu’il faut continuer le plaidoyer et faire toucher du doigt au Chef de l’Etat béninois, l’intérêt de décrisper la tension ; ce qui passe par la libération des détenus politiques et le retour des exilés au pays.