Suite à sa démission de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou a animé une conférence de presse hier, mercredi 13 juillet 2022. Même s’il est resté évasif sur sa nouvelle destination, il est évident que l’ancien président de la haute juridiction, à en croire ses déclarations, retourne en politique, et se mettra à la disposition de son parti politique. Ce qui n’exclue pas d’occuper d’autres hautes fonctions au sommet de l’État, comme il se susurre déjà.
Joseph Djogbénou ne le cache pas. L’ancien président de la Cour constitutionnelle retourne en politique. Selon ses déclarations, « il est nécessaire de redevenir un simple ouvrier auprès du chantier politique, Il est nécessaire de renouveler l’engagement politique, il est nécessaire de retrouver sa famille politique ».
Sans être précis, Joseph Djogbénou affirme donc retourner en politique, se mettre de ce fait à la disposition de son parti l’Union Progressiste et par conséquent, jouer le rôle qui lui sera confié. « Je suis candidat à tout ce que le parti me demandera de faire », a-t-il confié. Le jeu reste donc ouvert. L’engagement politique suppose également l’occupation des postes de direction. Accepter de se mettre à la disposition de son parti, c’est aussi accepter d’occuper des fonctions politiques. Tout est donc possible désormais pour Joseph Djogbénou, qui peut occuper le poste du président de l’Assemblée nationale, comme il peut être investi pour succéder à Talon en 2026.
Joseph Djogbénou entend se remettre en chemin en parcourant les monts et vallées, les villages et les villes, les quartiers les arrondissements, et faire en sorte que « nos compatriotes » comprennent mieux, ce que au plan politique on leur offre et qu’ils participent mieux à la réalisation de cette offre politique. Ce niveau d’engagement nécessite la disposition d’un pouvoir de décision et il ne serait pas surprenant, de le voir propulser au devant de la scène politique à travers de hautes fonctions.
Th. A