L’élection d’Adama Bictogo à la tête de l’Assemblée nationale, dont il fut aussi le vice-président, a été jalonnée d’embûches. Quelques jours avant la date butoir de dépôt des candidatures, il n’était en effet pas assuré d’être l’homme du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir.
Au sein de sa famille politique, plusieurs poids lourds comme les ministres Kandia Kamissoko Camara (Affaires étrangères) et Kobenan Kouassi Adjoumani (Agriculture) visaient également ce poste. La date limite de dépôt des candidatures, initialement prévue le 24 mai, a été repoussée au 31, afin d’attendre le retour du président Alassane Ouattara, qui était alors en séjour en France.