Une carte d’identité appartenant à un harkis exposée au mémorial de Rivesaltes, en France. © Arnaud Le Vu / Hans Lucas via AFP
Publié le 30 avril 2025
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Ils ont été largement abandonnés par la France, parqués dans des camps comme celui de Rivesaltes à la fin de la guerre d’Algérie en 1962. Depuis 2022, une loi permet l’indemnisation des harkis, qui ont séjourné dans des structures d’accueil françaises aux conditions déplorables, entre 1962 et 1975.
Mardi 29 avril, le Premier ministre François Bayrou a étendu la liste de ces structures, dans lesquelles le fait d’avoir résidé permet d’obtenir des réparations de l’État français.
Le Premier ministre a reçu Françoise DUMAS, Présidente de la CNIH. La réparation pour les Harkis se poursuit : 37 nouveaux sites reconnus, jusqu’à 6 000 personnes supplémentaires indemnisées. Un pas de plus pour la mémoire et la justice. pic.twitter.com/OdcgFHHnTM
— Matignon (@Matignon) April 29, 2025
Le chef du gouvernement « a agréé la proposition d’intégrer 37 nouveaux sites à la liste des structures ouvrant droit à réparation, dans le cadre de la loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les harkis », indique un communiqué de Matignon. Elle pourrait concerner « 6 000 personnes supplémentaires ».
Déjà plus de 25 000 harkis indemnisés, affirme Paris
Le Premier ministre a par ailleurs souligné « la nécessité de poursuivre le travail de réparation », alors qu’il recevait Françoise Dumas, la présidente de la Commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis (CNIH).
C’est dans le rapport annuel de cette commission qu’avait été proposé l’élargissement de la liste des sites concernés par l’indemnisation. D’après le gouvernement français, depuis sa création, la CNIH a traité plus de 27 000 dossiers de ces anciens supplétifs de l’armée française. Le montant des réparations s’élèverait ainsi déjà à près de 176 millions d’euros.
(Avec AFP)