Longtemps absente des radars de la géopolitique pétrolière mondiale, la Namibie est en train de devenir un acteur important dans le domaine des hydrocarbures en Afrique. Ce jeudi 24 avril, la société Azule Energy a confirmé une nouvelle découverte majeure de pétrole offshore, au large de ses côtes sud-ouest.
Situé dans le « bassin d’Orange », ce gisement s’ajoute à une série de découvertes spectaculaires faites depuis 2022 dans la même zone. Selon les premières estimations, le puits affiche un débit prometteur de plus de 11 000 barils par jour. Ce chiffre suscite déjà l’enthousiasme des marchés et des autorités locales. Ce n’est pas la première fois que la Namibie surprend les observateurs. En à peine deux ans, ce pays de 2,5 millions d’habitants, connu pour ses paysages désertiques et sa stabilité politique, s’est imposé comme l’un des espoirs les plus solides de l’industrie pétrolière mondiale.
Des compagnies comme TotalEnergies, Shell, Galp ou encore Chevron ont déjà investi massivement dans l’exploration offshore, principalement dans les bassins de Walvis et d’Orange. Avec cette nouvelle annonce, la Namibie confirme non seulement le potentiel de son sous-sol, mais aussi sa capacité à devenir une plaque tournante énergétique entre l’Afrique australe et les marchés internationaux.
Si la production commerciale devait débuter dans les prochaines années, le pays pourrait bientôt rejoindre la cour des grands exportateurs africains, aux côtés du Nigeria, de l’Angola ou de la Libye. Ces découvertes ouvrent un nouveau chapitre dans l’histoire économique de la Namibie. Le gouvernement mise sur les revenus futurs du pétrole pour accélérer la diversification de son économie, moderniser ses infrastructures et réduire la pauvreté.